Handicap, parlons d’Éthique!
Jeudi 24 novembre 18h30-20h amphithéâtre Semaphore Adelis Nantes
L’Apei Ouest, APF France handicap des Pays de Loire, l’Adapei de Loire-Atlantique, le Pôle Accompagnement et soins, l’équipe relai PRIOR de VYV 3 s’associent pour discuter de la prise de risque dans le secteur du handicap avec l’Espace de réflexion éthique des Pays de la Loire. Ce projet est soutenu par l’équipe PromES (service de promotion éducation en santé) du Hall santé au CHU de Nantes.
Cette soirée vise à croiser les regards experts de personnes en situation de handicap, proches aidants, patient partenaire, de directeur, de juriste et de professionnels du secteur médico-social et de l’éthique avec vous, public, intéressé par ce sujet.
Elle est gratuite et ouverte à tous. Un pot convivial permettra de poursuivre la rencontre.
Pour vous y inscrire 👉 communication@adapei44.asso.fr
Information :
24 novembre 2022
18h30 à 20h
Entrée gratuite, inscription auprès du service communication
Amphithéâtre Adelis – Boulevard Vincent Gâche, Nantes
Un Colloque qui abordera la question du risque et tout ce qui gravite autour
Prendre un risque, lorsque l’on est en situation de handicap, c’est parfois décider de déménager, décider d’exercer ou changer d’activité professionnelle, réaliser une sortie désirée, utiliser un fauteuil roulant électrique ou encore vivre seul chez soi.
Prendre un risque, c’est aller à contre-courant des attentes des proches des familles, se heurter aux peurs des autres, en plus des siennes, ou devoir prouver que le handicap ne limitera ni les choix ni les actions.
Prendre un risque, parfois, c’est simplement prendre une décision, celle de choisir son propre chemin ou simplement choisir celui qui vous est tracé.
Prendre un risque, c’est parfois l’expression de soi, de sa propre autonomie, l’expression d’une autodétermination.
Dans une société qui tente de réduire les risques, les annihiler les approcher du zéro.
Pour l’entourage, proches et professionnels des personnes en situation de handicap : Accompagner la prise de risque est-elle quotidienne et de leurs responsabilités ? Si oui comment la co-construire ?
Sont-ils responsables de celles qui souhaitent défier les limites si elles ne semblent pas avoir conscience des conséquences de leurs choix ? Est-ce que prendre un risque, c’est écouter et accompagner les désirs de celles que l’on accompagne ?
Est-ce même possible dans un système parfois qui manque d’agilité et de solutions pour les concernées, système qui impose une anticipation des projets et l’impossibilité d’imprévus parfois.
Quel droit à l’erreur dans ce contexte ? Et s’il s’agit de refuser d’accompagner cette prise de risque : jusqu’où aller dans la restriction ou le non accès au désir ?
Liberté, finance, relation… C’est aussi peut-être inspirer le reste de la société a tenté elle aussi de prendre le risque de défier l’environnement, l’adapter et le rendre hospitalier.